Le Bokeh
- yangzheng
- 11 févr. 2015
- 4 min de lecture
Session N°23
Date : Mercredi 11 février 2015
Séquence(s) : 2 & 3
Lieu : E2C (salle 504 + amphithéâtre)
Thème : Le Bokeh
Participant(s) : 4
Formateur(s) encadrant(s) : Yang ZHENG & Kamel BENYAHIA
Objectifs pédagogiques :
Comprendre le fonctionnement des objectifs (lamelles, etc.),
Comprendre ce qu’est l’ouverture d’un objectif et sa fonction, son utilité,
Comprendre la profondeur de champ (courte ≠ longue),
Travaux pratiques.
Quelques mots sur le Bokeh :
Le bokeh (se prononce comme « boké ») désigne la qualité du flou d'arrière-plan d'une photographie.
Le terme vient du japonais boke (ぼけ) que l’on traduit par flou ou de bokashi, qui décrit la gradation de couleurs dans la gravure japonaise sur bois. Si ce terme est aujourd’hui couramment utilisé par les internautes amateurs de photographie, il n’est apparu dans les livres de photographie qu’à la fin des années 1990.
Le bokeh s'explique par une faible profondeur de champ, mais son aspect plaisant ou non, dépend de la conception de l'objectif et plus précisément de la forme de son diaphragme. Ainsi, les objectifs à grande ouverture et disposant d'un diaphragme à lames arrondies et nombreuses (8 ou 9) permettent les plus beaux bokeh grâce à l'aspect bien rond des taches donné par le diaphragme et une transition plus franche avec la zone nette.
À l'inverse, des objectifs de moins bonne qualité donneront des bokeh pentagonaux, ou hexagonaux, en fonction du nombre de lamelles qui forment le diaphragme de l'objectif (plus le nombre de lamelles est élevé, plus la forme des taches se rapprochera du disque, rendant ainsi le flou d'arrière-plan plus esthétique, moins "géométrique"). La forme du bokeh peut aussi être ovale, selon la formule optique de l'objectif, et notamment en cas d'utilisation d'un objectif anamorphique (en vidéo et film). Le bokeh peut avoir une forme de beignet avec les objectifs à miroir.
Pour obtenir un bokeh satisfaisant, on utilise de préférence un objectif lumineux (avec une grande ouverture), un objectif macro (cet aspect est généralement très travaillé sur ces objectifs) ou un téléobjectif.
Des filtres spécifiques aux logiciels de retouche d'image permettent de reproduire le phénomène de bokeh, qui est plus complexe qu'un simple flou gaussien.
Le mot bokeh en lui-même n'implique aucune connotation esthétique. C'est pourquoi lorsque l'on désire introduire une telle connotation, il convient de le qualifier en parlant, par exemple, de bokeh « soyeux », ou au contraire « rugueux ».
Quelques mots sur « La profondeur de champ » :
Traditionnellement, on utilise une longue profondeur de champ (tout est net) dans les cas suivants :
Photo de paysage
Photo d'architecture
Street shot, mais là c'est souvent pour ne pas perdre de temps à gérer la mise au point (pour des images "sur le vif")
à l'inverse, on utilise une faible profondeur de champ (et donc beaucoup de flou en premier et arrière plan) pour :
Faire ressortir un détail qui autrement serait noyé dans le reste de l'image
Faire un portrait
Les packshots (les images d'un produit dans les pubs)
Évidement les scénarios sont beaucoup plus nombreux et il n'y a aucune règle formelle, mais on moins vous avez une idée des utilisations de base.
Déroulement de la session :
Nous avons débuté la session en salle de classe et avons fait des essais qui n’étaient à notre goût pas très concluants. Dans un premier temps, nous avons revu les bases de la photographies car certains stagiaires n’avaient jamais utilisé d’appareil photo. Nous avons vu les 3 paramètres essentiels à connaître en photographie. L’ouverture (f…), la vitesse et la sensibilité (ISO). Une fois cette base assise, nous sommes passés à l’action en salle de classe. Après plusieurs essais, nous nous sommes dit que nous avions besoin d’un environnement avec une plus faible luminosité. Nous avons donc pensé à l’amphithéâtre qui était disponible cet après-midi-là. Avant de s’y rendre, les stagiaires ont mis au point des filtres avec découpé un dessin de leur choix qu’ils ont fixé à l’objectif de l’appareil photo afin d’obtenir un flou avec des formes de leur création. Là, les clichés n’avaient plus rien à voir avec ceux pris en salle de cours. Les stagiaires se sont énormément impliqués. Tout le monde a passé un superbe moment.
Liens internet :
Maîtriser le Bokeh
http://tontonphoto.fr/5-minutes-maitriser-bokeh/
Tutoriel sur le Bokeh
https://www.youtube.com/watch?v=qPcdWxhLwoA
Travaux pratiques
https://www.youtube.com/watch?v=hkZqIazkuTc
Photos pour illustrer la session :



Résultat :






Matériel nécessaire :
Appareil photo (Canon 50D)
Objectif (Canon 50mm f1.4)
Trépied
Cutter
Pochettes cartonnées
Ordinateur + imprimante (pour imprimer des formes)
Sources de lumière (guirlande électrique + flash)
Impressions des participants :
Nadhufou AHAMADA
Groupe A1 S293
"J’ai pu utiliser l’appareil photo et apprendre comment ça fonctionnait. Monsieur Yang nous a bien expliqué le principe du Bokeh, comment fonctionne l’appareil photo. Dans l’ensemble, j’ai aimé ce que l’on a fait."
Hadidja DJERNA
Groupe A1 S293
"J’ai bien aimé cette séance. Le thème était le Bokeh. C’est en fait le flou d’arrière-plan. C’était waaahou ! Tout le monde a participé. Là, plus rien n’existait. On était tous dans notre monde, en équipe."
Sileymane SYLLA
Groupe A3 S283
"..."
Amara HAJRI
Groupe A3 S287
"Pendant les séquences 3 et 4 avec Yang, on a étudié la notion de Bokeh. Ça veut dire que l’on a appris à faire des photos avec une pleine ouverture et qu’on a travaillé sur un objet avec de la lumière comme fond. Ça nous a donné de magnifiques photos. A vous d’en juger !"
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