Documentaire : A la recherche de Vivian Maier
- yangzheng
- 30 sept. 2015
- 4 min de lecture
Session N°54
Date : Mercredi 30 septembre 2015
Séquence(s) : 3 & 4
Lieu : E2C (salle 504)
Thème : Documentaire : A la recherche de Vivian Maier
Participant(s) : 1
Formateur(s) encadrant(s) : Yang ZHENG
Objectifs pédagogiques :
Visionnage du documentaire sur la désormais célèbre photographe de rue Vivian Maier,
Débat autour du film,
Découverte du thème de la photographie de rue.
Déroulement de la session :


Vivian Maier, née le 1er février 1926 à New York, et morte le 21 avril 2009 (à 83 ans), est une photographe de rue américaine dont le travail est demeuré inconnu jusqu'à sa mort et sa découverte fortuite.
À la fin de l'année 2007, une partie des biens de Vivian Maier ont été mis aux enchères hospitalisée elle ne pouvait plus payer la location du box qu'elle utilisait pour les stocker. Trois chineurs ont acquis ses biens via le commissaire priseur Roger Gunderson : Randy Prow, John Maloof et Ron Slattery.
C'est John Maloof, un jeune agent immobilier de 25 ans, président d'une société historique locale et à la recherche de photographies pour illustrer un livre qu'il coécrit sur le quartier de Portage Park à Chicago qui achète pour 400 dollars le plus gros lot de négatifs (30 000 négatifs, des dizaines de rouleaux de pellicule et seulement quelques tirages réalisés dans les années 1950-1960). Il n'y a pas d'images de Portage Park. Déçu, John Maloof remise son achat dans un placard.
En 2008, Ron Slattery est le premier à publier des photos de Vivian Maier en ligne sans réels échos. A peu près au même moment, John Maloof ressort les négatifs, les numérise par centaines et commence à les vendre sur eBay. Il rencontre par ce biais un professeur d'art qui lui fait prendre conscience de l'importance de l'œuvre de Vivian. Il examine alors les milliers de pellicules encore embobinées et prend contact avec la maison de ventes aux enchères pour retrouver les acheteurs les autres lots et il les leur rachète et acquiert au total plus de 100 000 négatifs. Il la questionne aussi, désireux de connaître cette mystérieuse photographe dont il a aperçu les autoportraits impressionnés sur la pellicule 30 ou 40 ans plus tôt. Il apprend que ces cartons appartenaient à une dame âgée et malade dont on ne connaît pas le nom et il ne poursuit pas à ce moment-là ses investigations.
En avril 2009, John Maloof découvre dans un carton une enveloppe d’un laboratoire de photo portant le nom de Vivian Maier écrit au crayon. Il tape le nom de Vivian Maier sur le moteur de recherche Google et apprend par un avis de décès paru quelques jours plus tôt dans le Chicago Tribune qu'elle est décédée à l’âge de 83 ans. Les frères Gensburg, que Vivian Maier a élevés de 1956 à 1972 et qui se sont occupés d'elle dans les dernières années de sa vie, ont fait publier cette notice nécrologique :
« Vivian Maier, originaire de France et fière de l'être, résidente à Chicago depuis ces cinquante dernières années, est morte en paix lundi. Seconde mère de John, Lane et Matthew. Cet esprit libre apporta une touche de magie dans leur vie et dans celles de tous ceux qui l'ont connue. Toujours prête à donner un conseil, un avis ou à tendre une main secourable. Critique de film et photographe extraordinaire. Une personne vraiment unique, qui nous manquera énormément et dont nous nous souviendrons toujours de la longue et formidable vie. »
Si l'histoire de Vivian Maier prend fin pour les fidèles frères Gensburg, elle ne fait que commencer pour le monde entier qui la découvre par le livre de John Maloof Vivian Maier, Street Photographer. Ce livre reçoit partout un accueil admiratif et suscite de nombreux articles dans la presse américaine dont un article de William Meyers paru dans le Wall Street Journal du 3 janvier 2012 sous le titre « The Nanny's Secret » (Le Secret de la nounou).
Son secret est d'avoir réalisé au cours de sa vie près de 120 000 photos de rue, sans les avoir vues elle-même pour une bonne partie puisqu'elle n'a pas toujours eu la possibilité ni les moyens financiers de développer ou de faire développer ses négatifs. Elle n'a pas montré ses tirages, n'a pas parlé de son travail et, a priori, elle n'a jamais tenté de tirer profit de ses clichés.
Au printemps 2010, Jeffrey Goldstein, un collectionneur d'art de Chicago, racheta 19 000 négatifs, 1 000 tirages et 30 films à Randy Prow qui avait participé à la vente aux enchères de 2007. Au total, le nombre des négatifs contenus dans les cartons de Vivian Maier s'élève ainsi à environ 120 000 négatifs.
Sources : Wikipédia
Impressions des participants :
Sophia GOUALA
Groupe A1 Session 303
"J'ai passé une bonne après-midi à découvrir une artiste inconnue et très particulière car elle ne voulait pas partager ses photos. Prendre des photos était pour elle une passion mais elle avait un comportement très bizarre avec son entourage et les enfants dont elle avait la garde."
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