Les Rencontres d'Arles 2016
- yangzheng
- 6 juil. 2016
- 4 min de lecture
Session N°91
Date : Mercredi 6 juillet 2016
Séquence(s) : 1 + 2 + 3 + 4
Lieu : Arles
Thème : Les Rencontres d'Arles 2016
Participant(s) : 4
Formateur(s) encadrant(s) : Yang ZHENG & Jean-François WODNIACK (Orange Solidarité)
Objectifs pédagogiques :
Acquisition d'éléments du langage photographique,
Découverte d'artistes,
Découverte des divers styles photographiques,
Ouverture culturelle.
Déroulement de la session :
Nous avons fait route pour Arles avec Jean-François WODNIACK (membre de Orange Solidarité) où un long programme et un itinéraire à travers la ville assez ambitieux nous attendait. Nous avons parcouru de nombreuses expositions, mêlant le pas de charge et le rythme de la tortue et sommes passés par le parc des Ateliers mais aussi la Chapelle Sainte Anne, le Palais de l'Archevêché, le cloître Saint-Trophime, la Chapelle de la Charité, La Salle des Fêtes, la Chapelle Saint-Blaize et le Couvent Saint-Cézaire. Nous n'avons pas eu le temps de tout voir. Nos tickets achetés nous donnent la possibilité de revenir pour visiter les autres expositions.

L’intérêt de venir durant la semaine d'ouverture du festival est d'assister à de nombreuses expositions off qui n'ont lieu que durant cette semaine-là.
Les Rencontres d'Arles 2016 : Festival International de la Photographie
Opération grand angle pour les Rencontres d’Arles 2016 : sous la houlette de Sam Stourdzé, le festival élargit ses horizons en investissant de nouveaux lieux. Éclectique et ouverte sur l’ailleurs, cette 47ème édition se déroulera du 4 juillet au 25 septembre. Mêlant grands noms et jeune création, photo documentaire et fantaisies inattendues.
Une prise de bec pop et mordante : les Rencontres d’Arles annoncent la couleur avec cette nouvelle affiche signée Toilet Paper, magazine surréaliste fondé en 2010 par Maurizio Cattelan et Pierpaolo Ferrari. Cent trente-sept artistes, 32 expositions et sept associées : le festival, qui réaffirme son soutien à la jeune création, s’annonce touffu. Pas de thème global, mais plusieurs séquences, chacune composée d’une poignée d’expositions. Histoire de proposer « une radioscopie de la création contemporaine », explique le directeur Sam Stourdzé, aux manettes depuis l’an dernier.
Signe de bonne santé, le festival (dédié cette année à l’écrivain Michel Tournier, son co-fondateur décédé en janvier) s’élargit avec cinq nouveaux lieux arlésiens dont l’ancien collège Mistral (devenu le fief de Cosmos Arles Books, Salon du livre de la photo), la fondation LUMA au Parc des Ateliers qui présentera plusieurs expositions, et la Fondation Manuel Rivera-Ortiz. Mais aussi trois lieux hors les murs : le Carré d’Art de Nîmes, la fondation Lambert d’Avignon et la Villa Méditerranée de Marseille accueilleront chacun une exposition, dans le cadre du projet « Grand Arles express ».
Une programmation éclectique
Au programme : éclectisme et regard neuf. Loin de tout misérabilisme, la séquence « Africa Pop » célébrera le dynamisme de l’Afrique. Avec notamment « Swinging Bamako » : l’exposition, rassemblant des artistes maliens dont Malick Sidibé, retrace l’aventure des Maravillas du Mali, musiciens partis à la Havane dans les années 1960 et symboles de toute une jeunesse en ébullition. Ou encore « Tear my bra », une exposition inspirée de Nollywood, le Hollywood nigérian, revisitant à l’africaine les pépites du septième art.
L’idée ? Sortir des sentiers battus. A travers plusieurs séquences, on découvrira d’« étranges collectionneurs », des photographes singuliers qui « sortent du cadre » ou embrassent l’art du « hasard et de l’erreur ». Et de l’humour avec la séquence « Hara-Kiri », en hommage au magazine éponyme, ancêtre potache de Charlie Hebdo. Quelques fantaisies aussi : « Western stories », avec un zoom sur le western camarguais. Ou encore « Monstres & Co », proposant un panorama des monstres du cinéma, une série sur les rites folkloriques japonais signée Charles Fréger, et même un trio de photographes danois parti, entre l’enquête et le road-movie, sur la trace des extraterrestres de l’affaire Roswell.
Plus sérieux, tout un pan sera consacré à la photo documentaire. Un regard « nécessaire en ces temps difficiles », rappelle Sam Stourdzé. « Après la guerre » réunira quatre expositions, dont une collective consacrée au 11 septembre, ainsi qu’une exploration des restes de champs de bataille à travers le monde, par le photojournaliste Yan Morvan. Avortement (Laia Abril), modes de vie radicaux (Piero Martinello), disparition d’opposants politiques en Amérique du Sud (Joao Pina): « Plateformes du visible » proposera de « nouvelles approches du documentaire ». Enfin, la plus grande séquence célèbrera la photo de rue avec cinq expositions. Parmi elles, une rétrospective du remuant Sid Grossman (1913-1955), ou encore un dialogue inattendu entre Garry Winogrand (1928-1984) et le quadra new-yorkais Ethan Levitas. Mais aussi des vintage signés William Klein, maître quasi-nonagénaire de la street-photography. A découvrir le 4 juillet !
Extraits du site : http://www.telerama.fr
Quelques photos de la session :
Photos des participants :
Impressions des participants :
Zalfata AHAMADA
Groupe A3 Session 314
"Journée très sympa malgré le fait que j'étais épuisée. C'était un plaisir de participer à ce genre d'événements. On a bien ri. On est un bon groupe. C'était impressionnant de voir autant de styles de photographies différents, d'aujourd'hui et d'avant."
Mourchidi DJARIBI
Groupe E1 Session 319
"Très belle journée passée à Arles avec le groupe ! Grâce à cette sortie, j'ai pu découvrir différents styles de photos et ça m'a même permis de voir un grand photographe marseillais. On en a aussi profité pour visiter la ville. C'est une journée à refaire ! J'ai pris de belles photos. On a beaucoup ri ensemble. Ce festival photo c'est comme un tour du monde ! Merci à Yang qui nous a permis de vivre cette expérience !"
Manel BOUAR'AR
Groupe E3 Session 327
"Nous étions un groupe restreint de 6 personnes. Une fois arrivés, nous avons commencé à visiter les différentes expositions les unes après les autres. Elles étaient toutes très intéressantes malgré l'allure bizarroïdes de certaines (plus futuristes). Nous avons pris beaucoup de photos sur place. Pour ma part, c'était la première fois que je participais à un tel événement mais aussi la première fois que j'utilisais un appareil photo de professionnel. Je tiens à remercier l'école pour avoir financer cette sortie."
Jimmy CHRISTON
Groupe E3 Session 327
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